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Duo Hors-piste — Musique des 4 coins du monde

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Informations

  • Concert
  • 26 juillet 2017 Ussel
  • 21h à l’église Saint-Martin

Artistes

Duo Hors-piste

  • Laurence Bancaud, harpe, cithare vietnamienne
  • Carine Honorat, flûte traversière, flûte en sol, traverso

Œuvres de

Takemitsu, Tôn-Thât Tiêt, J S Bach, Komitas, Vittorio Monti.

Programme

  • Rain falls on Yogashima, traditionnel japonais.
  • Toru Takemitsu — Toward the sea (1930–1996).
  • Hana yome ningyo, traditionnel japonais.
  • Ly tinh tang, traditionnel vietnamien
  • Tôn-Thât Tiêt — Niêm (né en 1933).
  • J.S. Bach — Sonate en sol mineur (1685–1750).
  • Komitas — Chants arméniens (1869–1935).
  • Vittorio Monti — Csardas ( 1868–1922).
  • Bemtevi, traditionnel brésilien.
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Musiques des quatre coins du monde :

Réunir au sein d’un même concert des traditions de plusieurs pays et continents comme message de paix et de fraternité universelle. Voici le défi artistique relevé par nos deux musiciennes qui vous proposent un voyage musical inédit à travers les cultures populaires et savantes du monde. Le voyage commence par une destination lointaine : l’Asie. Une invitation à une promenade dans un jardin japonais mêlant philosophie zen, communion avec la nature, musiques traditionnelles souvent méditatives parfois percussives comme dans le théâtre Nô. Aux airs traditionnels japonais et vietnamiens répondent les compositeurs d’aujourd’hui Toru Takemitsu et Tôn-Thât Tiêt qui ont fait le lien entre leurs traditions d’origine et le langage contemporain. Toward the sea est une invitation à la méditation à travers l’élément Eau, ici la mer vécue en tant que « domaine spirituel ». Le Niêm, ici titre de l’œuvre de Tôn-Thât Tiêt, est une prière bouddhique ; le compositeur écrit que sa pièce est « un cri et en même temps une prière qui s’élève dans un monde chaotique. Une prière dans l’acception non religieuse, pour un monde plus juste où la haine s’effacerait et l’homme vivrait dans la fraternité. Les sons effleurent ou frappent violemment le silence comme pour réveiller la conscience de l’homme ». La suite du programme se concentre en Europe, tout d’abord avec JS Bach, musicien profondément ancré dans nos propres racines, dont le langage est maintenant universel et intemporel. Suivent des airs traditionnels arméniens, recueillis et harmonisés par Komitas, grand compositeur arménien et également prêtre orthodoxe. Avant de subir le génocide de 1915, le père Komitas a fait un énorme travail de collecte des musiques traditionnelles dans son pays afin de les préserver et de les diffuser. La Csardas est une dans populaire hongroise, et la version de Monti est très célèbre. Pour clore ce voyage, nous changeons de continent pour aller danser au Brésil au rythme de la samba.

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