Gala de clôture — Du duo au sextuor

Informations

• Résidence
• 28 juillet 2019 Neuvic
• 17h Eglise St Etienne

Artistes

• Gaspard Maeder-lapointe
• Hugo Meder
• Virgile Roche
• Alexandre Morard
• Adèle Ginestet
• Melisandre Ponsin

Œuvres de

Schumann, Bartok, Glazounov, Khatchaturian, Prokofiev

Programme

Béla BARTÓK — Rhapsodie n°1 pour violon et piano (1928)

• Lassú : Moderato
• Friss : Allegretto Moderato

Robert SCHUMANN — Märchenbilder op. 113 pour alto et piano (1851)

• Nicht Schnell Lebhaft Rasch Langsam, Mit
• Melancholischem Ausdruck

Aram KHACHATURIAN — Trio pour clarinette, violon et piano (1932)

• Andante Con Dolore, Molto Espressione
• Allegro Moderato

Robert SCHUMANN — Fantasiestücke op. 73 pour clarinette et piano (1849)

• Zart Und Mit Ausdruck Lebhaft, Leicht
• Rasch Und Mit Feuer

GLAZOUNOV — le Chant du Ménestrel pour violoncelle et piano op.71 (1900)

ENTRACTE

Robert SCHUMANN (1810–1856) — Quintette pour piano et cordes op. 44 en mi bémol majeur (1842)

• Allegro Brillante
• In Modo D’una Marcia, Un Poco Largamente
• Scherzo: Molto Vivace
• Finale: Allegro Ma Non Troppo

Sergey PROKOFIEV (1891–1953) — Ouverture sur des Thèmes Juifs op. 34 (1919)

• Un Poco Allegro – Più Mosso

Robert SCHUMANN (1810–1856) — Quintette pour piano et cordes op. 44 en mi bémol majeur (1842)

Le quintette op. 44 est un des plus grands chefs-d’œuvre de la musique romantique. Dans une formation originale pour l’époque, Schumann, au sommet de son art, compose une de ses plus belles pages et ouvre la voie à une postérité extraordinaire (Brahms, Franck, Fauré, Chostakovitch …). Son épouse Clara, au piano lors de la création en janvier 1843, jugea la pièce « splendide, pleine de vigueur et de fraîcheur ». Schumann s’est probablement inspiré du trio op. 100 de Schubert, lui aussi en mi bémol majeur, avec lequel le quintette présente de nombreuses similarités formelles. Le premier mouvement, Allegro brillante, dans un mi bémol majeur exubérant, contraste avec le deuxième mouvement In modo d’una marcia, lugubre marche funèbre entrecoupée par deux trios, l’un paisible et poétique, l’autre violent et dramatique, qui reflètent les deux facettes de la personnalité de Schumann, Eusébius le rêveur et Florestan le passionné. Le bouillonnant Scherzo exploite de nouveau cette forme à deux trios si chère à Schumann, et le Finale, d’une inventivité formelle inédite, se termine par une brillante coda fuguée combinant les motifs principaux des 1er et 4e mouvements.

Sergey PROKOFIEV (1891–1953) — Ouverture sur des Thèmes Juifs op. 34 (1919)

Composée pour un ensemble de musiciens juifs réfugiés à New- York, cette ouverture à la composition instrumentale insolite s’inspire de deux mélodies populaires hébraïques. La première est une danse animée, légèrement bouffonne, qui utilise le registre grave « de chalumeau » de la clarinette, tandis que la seconde, plus émouvante, est confiée au violoncelle puis au violon qui lui donnent une dimension lyrique sans lui faire perdre son authenticité.