Francophonie — Musique française d’entre deux siècles

Informations

• Résidence
• 21 juillet 2019 Neuvic
• 17h Eglise St Etienne

Artistes

• Virgile Roche
• Hugo Meder
• Alexandre Morard
• Adèle Ginestet

Œuvres de

Milhaud, Debussy, Ravel, Franck du duo au quintette (piano, clarinette, cordes).

Programme

Darius MILHAUD (1892–1974) — Suite pour violon, clarinette et piano (1936)
Ouverture : Vif et gai / Divertissement : Animé – Moins animé / Jeu : Vif / Introduction et Final : Modéré - Vif.

Claude DEBUSSY (1862–1918) — Petite pièce et Première rhapsodie pour clarinette et piano (1910)
Modéré et doucement rythmé / Rêveusement lent.

Maurice RAVEL (1875–1937) — Trio pour piano, violon et violoncelle en la mineur (1914)
Modéré / Pantoum : Assez vif / Passacaille : Très large / Final : Animé.

Entracte

César FRANCK (1822–1890) — Quintette pour piano et cordes en fa mineur (1879)
Molto moderato quasi lento-Allegro / Lento con molto sentimento / Allegro non troppo ma con fuoco.

Le quintette de Franck est le premier grand chef-d’œuvre du répertoire français pour cette formation.

Créé le 17 janvier 1880 à la Société Nationale de musique par le quatuor Marsick et le dédicataire Camille Saint-Saëns, le quintette en Fa mineur se démarque par sa monumentalité (quarante minutes en trois mouvements, des passages orchestraux dans la puissance de l’écriture instrumentale) et sa construction cyclique chère au compositeur. Volontiers pathétique, théâtral, le quintette donne à entendre « du paroxysme, tout le temps » (Debussy), ce qui déplut à certains : Saint-Saëns, après la création, abandonna son exemplaire de la partition sur le pupitre sitôt le dernier accord plaqué. Inquiet, complexe, le premier mouvement commence par une introduction dramatique Molto moderato quasi lento. Une opposition s’installe alors entre les cordes et le piano plaintif avant de laisser place à un Allegro d’une grande intensité dont les tensions ne se résolvent qu’au terme d’une tumultueuse coda. Le Lento con molto sentimento, calme mais très expressif, s’enchaîne sur le finale Allegro non troppo ma con fuoco, dominé par un sentiment d’urgence permanente (nombreuses figures de galop), et où réapparaissent le thème principal mais aussi un motif extrait du Lento. Durée d’exécution : environ quarante minutes.