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Ludvig van BEETHOVEN — opus 121a Variations Kakadu
Dans cette œuvre, Beethoven a répondu aux habitudes de ses contemporains en incorporant des recueils de variations sur des thèmes populaires tirés des opéras. Un des morceaux les plus populaires de l’opéra, la petite mélodie empreinte de naïveté : « oui, je dois me séparer d’elle », fut pour Beethoven le point de départ de ses variations en mi bémol pour trio avec piano op. 44.
Johannes BRAHMS — Trio opus 101 en ut mineur (1886)
Composé durant l’été 1886 sur les bords du lac de Thune, c’est une oeuvre vigoureuse et dynamique que Brahms composa ce trio.
Dimitri CHOSTAKOVITCH — Deuxième trio en mi mineur (1944) »
Composition : de février à août 1944. Dédicace : à Ivan Sollertinski, ami proche du compositeur. Création : le 14 novembre 1944, à Leningrad (Saint-Pétersbourg), par Dimitri Tzyganov (violon), Vassili Chirinski (violoncelle) et le compositeur (piano).
« Les mots ne sauraient exprimer le malheur qui m’a frappé lorsque j’ai appris la mort d’Ivan Ivanovitch. C’était mon meilleur ami, le plus cher de tous. Je lui dois d’être devenu ce que je suis. Il va m’être incroyablement difficile de vivre sans lui », confie Chostakovitch à la veuve d’Ivan Sollertinski en février 1944. Dans la lignée des trios de Tchaïkovski (pour Nikolaï Rubinstein) et de Rachmaninov (pour Tchaïkovski), le Trio no 2 op. 67 est écrit à la mémoire de l’ami disparu ; ce « tombeau » sera d’ailleurs joué aux funérailles… de Chostakovitch lui-même. L’oeuvre partage avec la Symphonie no 8 (antérieure de quelques mois) un fort sentiment de tragique, reflet d’un pessimisme encore accentué par la guerre, qui lui confère des accents anxieux ou déchirants.
