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Le Bateau Ivre — Les jours heureux

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Ce programme musical resserré dans la chronologie dresse le portrait d’une époque, entre effervescence avant-gardiste, tentations néoclassiques et catastrophe mondiale. Quand André Jolivet compose son Chant de Linos en 1944, le monde qu’a exploré l’amiral Jean Cras a définitivement disparu. A mi-parcours, l’œuvre de László Lajtha témoigne d’une conscience aiguë de la situation politique et d’une posture artistique à la fois avant-gardiste et engagée, un certain art de l’ironie en musique ? Jean Cras est né à Brest en 1879. Il baigne dans la musique. Cependant, sa vocation ne fait aucun doute : il sera officier de marine, comme son père. La musique et la vie de Jean Cras sont étroitement liées à la mer, qu’il évoque avec des accents rimbaldiens :

“ À contempler des horizons vastes, des étendues à la fois uniformes et infiniment variées, des cieux illimités, à respirer des atmosphères vierges, à vivre de grands calmes ou d’immenses tourmentes ; j’ai contracté l’amour de tout ce qui est pur ».

Informations

  • Résidence
  • 16 août 2023 Palisse
  • 21h à l’église

Artistes

Le Bateau Ivre:

  • Samuel Casale, flûte.
  • Séréna Manganas, violon.
  • Valentin Chiapello, alto.
  • Kevin Bourdat, violoncelle.
  • Jean-Baptiste Haye, harpe. 2eme Grand Prix au Concours International d’Osaka 2023.

Œuvres de

Jolivet, Jean Cras, László Lajtha.


En partenariat avec la ville de Palisse

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Le Bateau Ivre

Le Bateau Ivre est un quintette instrumental qui associe la flûte et la harpe au trio à cordes. L’aventure se poursuit par delà les frontières avec deux 3ème prix obtenus au concours Osaka IMC (Japon) en 2017 et au concours Virtuoso Bel Canto de Lucca (Italie) en 2018, année où le quintette est admis à l’unanimité en master de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Michel Moraguès. Avec un décalage temporel précis à son art, 40 ans plus tard, Claude Debussy définit une nouvelle esthétique de la musique de chambre française, notamment avec la Sonate en trio pour flûte, alto et harpe de 1915. Plus tard, les premiers interprètes de ce chef-d’œuvre imaginent une nouvelle structure liant la flûte et la harpe au trio à trois cordes.

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